Les territoires de la mondialisation

Publié le 8 Janvier 2020

THEME 2 : LES DYNAMIQUES DE LA MONDIALISATION

 

Chap. 2 : Les territoires de la mondialisation

 

Dubaï

 

Le processus de mondialisation contemporain redéfinit les rapports entre les territoires : par les interdépendances qu'il met en place, il renforce les solidarités spatiales mais accentue aussi les concurrences entre les différentes régions du globe.

Ce faisant, la mondialisation tend également à modifier l'organisation de l'espace mondial. En effet, les dynamiques spatiales à l’œuvre transforme profondément la géographie mondiale et ce à toute les échelles. Si les activités de production sont par exemple de plus en plus dispersées à la surface de la planète, les fonctions de commandement ont quant à elles plutôt tendance à se concentrer de plus en plus dans les CBD des grandes métropoles. La mondialisation hiérarchise et sélectionne ainsi les espaces en fonction de leurs avantages comparatifs respectifs.

On voit dés lors progressivement se constituer des centres, des périphéries et des marges, selon le degré de participation des différents territoires au processus de mondialisation et selon leurs fonctions/rôles dans celui-ci.

=> Comment s'organise l'espace mondial ? Quels en sont les centres, les périphéries, les marges ?

=> En quoi la mondialisation influence/modifie-t-elle l'organisation de l'espace mondial ?

=>Dans quelle mesure les logiques de la mondialisation aggravent-elles les inégalités territoriales ?

 

I - LES MÉTROPOLES : CENTRE DE COMMANDEMENT DE L'ESPACE MONDIALE.

 

1. Les métropoles : centre du pouvoir et interface majeure de l'espace mondial.

 

a. Les métropoles, espace de concentration des fonctions urbaines rares

 

Les métropoles (du grec mater, mère et polis, ville) sont des espaces urbains qui concentrent les populations, les richesses, les infrastructures de transport et de communication, les activités et les fonctions urbaines les plus rares. Parmi ces fonctions métropolitaines, on trouve notamment :

  • des fonctions de commandement politique : siège du gouvernement, assemblée, ministères (comme à Paris avec l’Élysée, Matignon, le palais Bourbon, le palais du Luxembourg, les ministères...), sièges d'organisations internationales (ONU à New York)...

  • des fonctions de commandement économique : sièges sociaux des FTN, grandes entreprises du tertiaire supérieur et du quaternaire, banques d'affaire, bourses (la City à Londres, le Kabutocho à Tokyo)... Ces activités sont généralement concentrées dans les quartiers des affaires (CBD) dont l'architecture monumentale reflète la puissance et l'influence.

  • Des fonctions de création et de diffusion culturelle, de la formation (grandes écoles, universités...) à la diffusion (musées, théâtres, congrès/salons, patrimoine...)

 

Paris, une métropole mondiale

 

Ainsi, les métropoles qui concentrent ces fonctions de commandement exercent une influence sur des espaces plus ou moins vastes, de part leur notoriété et de part les effets des décisions qui y sont prises. Par exemple, les décision prises par les dirigeants d'une FMN depuis leur quartier général situé dans le CBD d'une grande métropole (comme fermer ou ouvrir une usine à l'étranger par exemple) peuvent avoir des conséquences économiques, sociales, environnementales et spatiales à des milliers de kilomètres!

Par ailleurs, les paysages métropolitains tendent à se reproduire de manière assez identique sur l'ensemble du globe. C'est par exemple le cas du modèle urbanistique et architectural new-yorkais (les buildings verticaux de verre et acier du CBD de Manhattan) qui est copié dans toute les grandes métropoles de la planète. On voit ainsi se mettre en place un paysage mondialisé, uniformisé et standardisé, celui de la concentration de la richesse, de la puissance et de la centralité économique. Malgré tout, chaque métropole cherche à se distinguer et à s'affirmer par le gigantisme de ses bâtiments et par l'originalité de leur forme (les plus grands architectes sont employés pour concevoir ces bâtiments) comme à Dubaï ou Shanghai.

=> Dans tous les cas, les échelles locale et mondiale sont indissociables l'une de l'autre.

 

Pudong, le CBD de Shanghai

 

b. Le rayonnement plus ou moins étendu des métropoles

 

Ainsi, il apparaît que toutes les métropoles n’ont pas le même rayonnement et la même influence. On peut dés lors établir une hiérarchie de celles-ci :

  • les métropoles d'influence régionale comme Sydney, Séoul, Istanbul ou encore Rome. Ces agglomérations exercent une influence décisive à l'échelle de leur pays et parfois sur une partie de leur continent.

  • Les métropoles de dimension continentale (une trentaine de villes) comme Dubaï, Barcelone, Los Angeles, Francfort, Hong Kong ou Chicago Elles concentrent des activités rares (cinéma à Los Angeles, finance à Francfort et à Shanghai) et exercent une influence continentale et parfois planétaire.

  • Les villes mondiales (les « global cities » définies par la sociologue et économiste Saskia Sassen) : stricto sensu, il n'en existe que 4 (NYC, Tokyo, Londres et Paris) et leur rayonnement est planétaire. Elles concentrent l'ensemble des fonctions urbaines les plus rares et les plus influentes dans les domaines politique, économique, scientifique et culturelle. De ce fait, elles sont des pôles de structuration de l'espace-monde et des pôles d'impulsion économique majeure. Elles sont ainsi des centres majeurs de l'espace mondial et des nœuds essentiels dans les réseau de communication à l'échelle du globe.

 

Les principales métropoles dans le monde (d'après S. Sassen)

 

c. Les métropoles, interfaces et nœuds des réseaux de communication.

 

En outre, les métropoles concentrent également les infrastructures de communication d'échelle nationale, régionale et internationale. Il s'agit donc d'espaces disposant d'une grande accessibilité, bien reliés au reste de la planète (en particulier aux autres métropoles). La métropole parisienne dispose par exemple de 2 aéroports internationaux (Orly et surtout Roissy-Charles de Gaulle, 2ème aéroport le plus fréquenté d'Europe - après celui d'Heathrow à Londres - et 8ème aéroport au monde), de plusieurs gares desservant le territoire national ainsi que différentes métropoles européennes (Bruxelles, Amsterdam, Barcelone, Berlin, Rome...), d'un débouché maritime via la Seine vers Rouen et le Havre, d'un réseau autoroutier relié aux réseaux des pays frontaliers et de plusieurs téléports (station terrienne de télécommunication par satellite).

Les métropoles jouent donc un rôle d'interface majeure et de nœud dans les réseaux de communication de dimension planétaire. Elles sont donc des hubs qui polarisent et redistribuent les flux. Dubaï est par exemple devenu un hub aéroportuaire essentiel dans les liaisons vers l'Asie et le Moyen-Orient ; son aéroport occupe aujourd'hui la 7ème place mondiale avec plus de 45 millions de passagers (alors qu'il n'en comptait que 10 millions il y a 10 ans) et fait office de plate-forme de correspondance pour la compagnie Emirate.

 

Conclusion partielle

=> Les métropoles sont donc des centres essentiels de l'espace mondial. Par la concentration des richesses et des fonctions urbaines rares qui les caractérise, elles jouent un grand rôle dans l'organisation de l'espace mondial et polarisent de les flux de natures variées (humains, financiers...)

=> Aujourd'hui, on constate donc une accentuation de ce phénomène de concentration des hommes, des activités supérieures et des infrastructures de transport et de communication dans les métropoles sous l'effet du processus de mondialisation : c'est la métropolisation.

=> A l'inverse, les fonctions de production sont de plus en plus « rejetées » en périphérie des agglomérations (à proximité de gares, d'aéroports et/ou d'échangeurs autoroutiers) ou même délocalisées à l'étranger.

 

Schéma d'une métropole mondiale (modèle théorique)

 

2. La concentration des activités dans les mégalopoles

 

Les grandes métropoles mondiales sont par ailleurs incluses dans des ensembles ensembles urbains plus vastes : les mégalopoles. C'est le géographe français Jean Gottman qui emploie pour la première fois ce terme en 1961 pour désigner pour désigner la région fortement urbanisée du nord-est des États-Unis (également "BosWash"). Pour lui, il s'agit d'un vaste espace urbanisé polynucléaire (c'est à dire formé de plusieurs agglomérations multimillionnaires dont les banlieues et couronnes périurbaines s'étendent tellement qu'elles finissent par se rejoindre) constitué de plusieurs métropoles complémentaires reliées entre elles par des moyens de transports rapides.

 

Schéma de la mégalopolis

 

Les différentes parties de cette immense conurbation sont connectées/reliées et donc intégrées entre elles par des voies de communications rapides et modernes : aéroports, autoroutes et chemin de fer.

La richesse, la puissance et surtout l'influence mondiale de la mégalopolis résultent de l'extraordinaire concentration des activités et de fonctions de commandement d'échelle planétaire qui s'y opèrent. La Mégalopolis Atlantique conjugue ainsi par exemple :

  • puissance décisionnelle politique à Washington surtout avec la Maison Blanche, le Congrès et le Pentagone mais aussi à NYC avec le siège de l'ONU.

  • puissance décisionnelle économique à New York principalement ; le siège du FMI est quant à lui implanté à Washington.

  • puissance en terme de capacité d'innovation grâce à la présence de prestigieuses universités (16 des 25 premières universités américaines), de centres de recherche et de pôles de haute technologie. C'est cette fois autour de Boston que ce concentre majoritairement ces fonctions : on y trouve notamment Harvard, le MIT et le technopôle de la Route 128.

  • puissance médiatique et culturelle: on trouve dans la mégalopole les sièges sociaux de plusieurs groupes de médias majeurs (ABC, NBC, CBS, New York Times, Washington Post) ainsi que des musées de renommée internationale.

La BosWash profite aussi de la proximité avec la « manufacturing belt », le centre industriel historique des États-Unis (Detroit pour l'automobile, Pittsburgh pour l'acier...). Si cette région, cœur économique du pays, a connu une crise dans les années 1970-80 (prenant ainsi le surnom de « rust belt »), elle connaît aujourd'hui un renouveau grâce à la reconversion et donc à la modernisation de ses activités.

 

la mégalopolis et son arrière-pays

 

=> Ainsi, les principaux centres urbains de la mégalopolis sont complémentaires les uns des autres et font de la région le cœur de la puissance économique américaine. Plus largement, son influence et son rayonnement s'exercent sur l'ensemble du globe et en font un centre décisionnel majeur (une « tête ») de l'espace mondial.

On compte aujourd'hui 3 mégalopole sur la planète : la mégalopole BosWash aux États-Unis, la dorsale européenne (de Londres à Milan en passant par la Northern Range et l'espace rhénan) et la mégalopole japonaise qui s'étire sur plus de 1000 Km de Tokyo à Fukuoka et rassemble plus de 105 millions d'habitants (sur les 130 millions de la population japonaise).

Toutefois, d'autres mégalopoles sont en formation, comme entre Los Angeles et San Francisco, au Brésil entre Rio de Janeiro et Sao Paulo ainsi que le long du littoral chinois (dans le delta de la rivière des perles, entre Canton et Hong Kong, voire dans la basse vallée du Yang Tse entre Nankin et Shanghai).

 

3. La constitution de l'Archipel Métropolitain/Mégalopolitain Mondial

 

Par ailleurs, les métropoles entretiennent des relations privilégiées /préférentielles entre elles, formant ainsi un véritable Archipel Métropolitain Mondial (AMM). Pour le géographe Olivier Dollfus, qui développa le concept à la fin des années 1990, l'AMM est « formé par l’ensemble des villes qui contribuent à la direction du monde ». S’y exerce la synergie entre les diverses formes du tertiaire supérieur et du quaternaire (recherches, innovations, activités de direction). L’AMM marque l’articulation entre villes appartenant à une même région (mégalopole) et entre grands pôles mondiaux. Les mégalopoles et les métropoles ont ainsi d’excellentes liaisons avec les autres « îles » de l'espace-monde et concentrent l’essentiel du trafic aérien et des flux de télécommunication (90 % des opérations financières s’y décident, 80 % des connaissances scientifiques s’y élaborent). L'AMM est une « création » de la deuxième partie du XXème siècle et l’un des symboles les plus forts de la globalisation liée à la concentration des activités d’innovation de et commandement dans les aires urbaines. Les métropoles sont donc en partie détachées de leur environnement proche (= déterritorialisées) : elles agissent à des milliers de kilomètres mais ne tiennent pas forcément compte du territoire où elles sont situées.

=> De manière plus synthétique, on peut donc définir l'AMM comme l'ensemble de villes et aires urbaines organisés en réseaux qui structurent et dirigent le monde.

 

AMM

 

Conclusion partielle

=> Les espaces métropolitains et mégalopolitains, qui sont très majoritairement situés dans les Pays du Nord exercent donc une influence majeure à l’échelle mondiale : elles constituent des pôle de structuration de l'espace (elle l'organise) et d'impulsion économique. Elles sont les cœurs, les moteurs et le centres nerveux de l'espace mondial.

=> A la tête de multiple réseaux elle constituent par ailleurs des nœuds qui reçoivent et émettent, captent et redistribuent des flux de toute nature.

 

II – LES INTERFACES TERRESTRES ET MARITIMES : ESPACES PRIVILÉGIÉS DE LA MONDIALISATION.

 

=> Les interfaces, en tant qu'espaces de mise en contact, sont au cœur du processus de mondialisation. Elles constituent des espaces d'activités et d'échanges majeurs.

 

1. Les interfaces terrestres : proximité et complémentarité.
 

Les zones frontalières sont particulièrement actives et convoitées dans le cadre du processus de mondialisation (sauf les zones de tensions/conflits). Leur attractivité résulte de la grande proximité entre des espaces/populations différent(e)s et complémentaires. L'implantation le long des frontières permet de profiter à la fois des avantages offerts par un territoire spécifiques (coût de la main d’œuvre, fiscalité attrayante, pouvoir d'achat...) et de la proximité géographique avec de grands marché de consommation (baisse coût du transport entre zone de production et zone de commercialisation).

De plus, la multiplication des organisations régionales de libre-échange (ALENA, UE...) favorise les échanges et dynamises les régions frontalières. La circulation des hommes de part et d'autre des limites politiques des États est beaucoup aisée...

Quelques exemples d'interfaces terrestres particulièrement actives :

  • Le système des maquiladoras entre le Mexique et les États-Unis, emblématiques des logiques de la mondialisation ainsi que de l'organisation et du fonctionnement de l'espace mondial.

 

Le système des maquiladoras

 

  • Les espaces transfrontaliers de l'Union européenne (« euro-région »). Il s'agit d'espaces de coopération transfrontalière, fondés sur l'association des collectivités territoriales voisines ; il en existe aujourd'hui plus de 70 aujourd'hui. Leur objectif principal est d'approfondir l'intégration européenne en renforçant les coopérations transfrontalières. Elles financent ainsi le développement d'infrastructures de transport, la reconversion de certains espaces en crise... Elles jouent sur la complémentarités entre les différents espaces. On peut par exemple citer la région SaarLorLux, entre la France, l'Allemagne et le Luxembourg.

=> les complémentarités spatiales de ces régions les rendent particulièrement attractives et actives.

 

2. Les interfaces maritimes, territoires privilégiés de la mondialisation

 

Dans la mesure où 80% du commerce de marchandise s'effectuent par voie maritime, les interfaces maritimes sont également particulièrement actives et attractives, au point d'assister à un phénomène de littoralisation (concentration croissante des hommes et des activités sur les littoraux). Ainsi, les régions littorales sont très bien intégrées à la mondialisation. Quelques exemples

  • les principales façades maritimes mondiales sont situées dans la triade (Northern Range, le long de la mégalopole BosWash, en Californie, en Asie du Sud Est, du japon à la Corée) mais aussi dans des pays émergents (Chine, Dubaï...). Elles concentrent l'essentiel des flux de marchandises.

    En Europe par exemple, la Northern Range court sur plus de 1000 km du Havre à Hambourg. Elle compte une quinzaine de ports importants, principalement des ports d'estuaire : Rotterdam (Meuse), Anvers (Escaut), Hambourg (Elbe), Rouen (Seine). Il s'agit donc de « ports en grappe » (range), qui entretiennent des relations de concurrence (pour capter les flux) et de complémentarités (feedering). Longtemps 1ère façade maritime mondiale, elle est aujourd'hui dépassée par les ports d'Asie du sud-est. Rotterdam reste toutefois le 3ème plus grand port au monde et Anvers le 16ème. La manche et la mer du nord (avant pays) constituent le passage maritime le plus fréquenté du monde (cf problèmes des marée noire!!). L'arrière pays (hinterland) est constitué par la mégalopole européenne (cœur de la richesse et de l'activité économique européenne) et est desservi par un formidable réseau de voies de communication (voie d'eau à grand gabarit, chemin de fer, autoroutes...). La Northern Range est ainsi directement reliée aux grandes régions industrielles et au foyer de population de l'UE. Le trafic y est exceptionnel ; c'est en effet par la Northern Range que passe plus d'1 milliard de tonnes de marchandises (plus de la moitié du trafic portuaire européen), 80% des importations de l'UE (produits manufacturés venus des États-Unis et d'Asie, hydrocarbure...), une large partie des exportations (production industrielle – allemande notamment -, céréale...).

 

Schéma de la northern Range

 

=> Les ports de la Northern Range constituent ainsi les synapses, les portes d'entrée et de sortie de l'économie de l'UE.

 

  • Les Zones Industrialo-Portuaires se multiplient : ces ZIP associent dans un même espace portuaire des infrastructures de transport (terminaux à conteneur mais aussi routes et voies ferrées vers l'hinterland), zones de stockage (pour les hydrocarbures, les matières 1ères...) et zones de production industrielle. Il s'agit donc à la fois d'espace d'activité mais aussi de plate-forme multimodale où s'opèrent les opérations de ruptures de charge.

ZIP de Rotterdam

 

Ces interfaces littorales, associées aux grandes métropoles, se développent et s’enrichissent parfois au détriment de l’hinterland . Ainsi, la mondialisation, en favorisant les espaces littoraux, peut accroître les inégalités/déséquilibres régionaux, comme c'est par exemple le cas en Chine où l'arrière pays est bien développé que le littoral.

 

III - TYPOLOGIE DE L'ORGANISATION DE L'ESPACE MONDIAL.

 

voir article sur "les territoires de la mondialisation- typologie"

http://la-story.over-blog.com/2017/01/les-territoires-de-la-mondialisation-typologie.html

 

 

 

 

Rédigé par Team Histoire-Géo

Publié dans #Term Géo

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B
Bonsoir,<br /> je suis intéressée par vos deux cartes des routes martimes et des ports qui sont très claires.<br /> Pourriez-vous m'en indiquer la source?<br /> Laury Beaumont
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T
Bonjour. Je vous avoue utiliser des documents trouvés sur le net sans toujours en spécifier la source (ce qui n'est scientifiquement pas très rigoureux...). Il me semble que la carte des "ports, routes et façades maritimes" provient d'un annabac, mais pour le reste je ne peux malheureusement pas vous donner davantage de renseignement. Amicalement.
A
Poum poum poum poum
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