T2 - Chapitre 2 : Une nouvelle donne géopolitique : bipolarisation et émergence du tiers-monde (1949 - débuts des années 1970) (deuxième partie)
Publié le 18 Mai 2021
Thème 2 – LA MULTIPLICATION DES ACTEURS INTERNATIONAUX DANS UN MONDE BIPOLAIRE (DE 1945 AU DÉBUT DES ANNÉES 1970)
Chapitre 2 : Une nouvelle donne géopolitique : bipolarisation et émergence du tiers-monde (1949 - débuts des années 1970) (deuxième partie)
/image%2F1112415%2F20210518%2Fob_d78ebe_non-alignes.jpg)
II - L’ÉMERGENCE DE NOUVEAUX ACTEURS : DES INDÉPENDANCES A L'AFFIRMATION DU TIERS-MONDE.
=> Comment la décolonisation aboutit-elle à l'affirmation de nouveaux acteurs sur la scène internationale?
=> Comment l'accès à l'indépendance de nouveaux États modifie l'ordre mondial bipolaire?
A - La décolonisation
1. Les multiples causes de la décolonisation.
En 1945, une large part de l'Asie et presque tout le continent africain sont encore colonisés par les puissances européennes (Grande-Bretagne, France, Pays-Bas, Belgique et Portugal notamment). Toutefois, des mouvements indépendantistes se développent au lendemain du conflit mondial et remettent en cause la domination européenne.
- La 2nde Guerre mondiale fragilise considérablement les métropoles coloniales. Elle entraîne en effet une perte de prestige et de puissance, comme c'est le cas pour la France qui connait la défaite et l'occupation entre 1940 et 1944.
- Les deux superpuissances s'opposent à la colonisation, aussi bien pour des raisons idéologiques que pour des motifs plus pragmatiques et politiques. Les États-Unis, qui sont nés d'une guerre d'indépendance contre la couronne britannique, défendent le droit des peuples disposer d'eux-mêmes tout en recherchant de nouveaux marchés. Les soviétiques considèrent quant à eux la colonisation comme l'aboutissement de l'exploitation capitaliste et tentent d'affaiblir les pays occidentaux. Les deux grands cherchent aussi à étendre leur influence et à diffuser leur modèle dans de nouvelles régions du globe.
- Dès sa création, l'ONU affirme également le droit des peuples à disposer d'eux-même. L'organisation devient rapidement une véritable tribune pour les leaders indépendantistes et pour les nouveaux États.
- La guerre renforce enfin les mouvements nationalistes. Ils espèrent notamment que de nouveaux droits leur seront accordés en raison de leur participation au conflit et multiplient même les revendications indépendantistes. En Inde par exemple, Gandhi et le Parti du Congrès somment les Anglais de "Quitter l’Inde" dès 1942. En Indochine, Ho Chi Minh proclame l'indépendance du Vietnam dès le 2 septembre 1945, jour de la capitulation japonaise. En Algérie, une manifestation pacifique est organisée par les nationalistes le 8 mai 1945 (on y voit pour la première fois des drapeaux algériens) ; elle est très violemment réprimée par la police française (environ 8000 morts).
/image%2F1112415%2F20210518%2Fob_bea618_gandhi-independence-quit-india.jpg)
Gandhi (au centre) avec des dirigeants du Parti du Congrès pendant le mouvement "Quit India", aout 1942.
/image%2F1112415%2F20210518%2Fob_814674_setif.jpg)
Manifestation à Sétif (Algérie), le 8 mai 1945
2. Les indépendances résultants de processus négocié.
Dans la plupart des cas, l'accession à l'indépendance s'effectue par des négociations entre la métropole coloniale et les représentants des mouvements indépendantistes. Cela n'empêche toutefois pas toujours les violences.
- L'empire britannique des Indes se transforme en quatre États souverains : L'Inde, le Pakistan (aout 1947), la Birmanie et le Sri Lanka (1948). La partition entre l'Inde et le Pakistan, qui s'effectue sur des bases confessionnelles, entrainent d'importants mouvements de populations (près de 15 millions de personnes sont déplacés entre 1947 et 1950) et des violences entre les deux communautés (on compte environ 400 000 morts dont Gandhi, assassiné en janvier 1948 par un extrémiste hindou).
- La France accorde l'indépendance au Maroc et à la Tunisie au Maroc en 1956, ainsi qu'à 13 colonies d'Afrique subsaharienne en 1960 (tout comme le Congo belge).
/image%2F1112415%2F20210518%2Fob_2fe8bf_carte-decolo.jpg)
Les phases de la décolonisation et l'émergence du tiers-monde
3. Les luttes de libération.
Dans certaines colonies, l'indépendance est gagnée à la suite d'un conflit contre la métropole. Ce fut notamment le cas avec la France.
- La guerre d'Indochine (1946-54) : elle oppose l'armée française au Viet Minh, mouvement indépendantiste communiste, dirigé par Ho Chi Minh. Le conflit, qui prend d'abord la forme d'une guérilla indépendantiste, s'internationalise et s'ancre dans la Guerre Froide à partir de 1949 avec l'avènement de la République Populaire de Chine (qui soutient le Việt Minh), le déclenchement de la guerre de Corée (1950) et l'aide apportée par les Américains aux français pour contrer l'expansion communiste. Après la défaite de Diên Biên Phu en mai 1954, les accords de Genève (signés en juillet de la même année) mettent fin à la guerre : La France s'engage à évacuer ses troupes d'Indochine, les royaumes du Laos et du Cambodge deviennent indépendants et le Vietnam est partagé temporairement en deux États séparés par le 17e parallèle ; l'autorité d'Hô Chi Minh est reconnue sur le nord, qui devient officiellement une république « démocratique » sous gouvernement communiste, alors que le sud dirigé par Bao Dai se dote d'un régime pro-occidental. Des élections sont prévues pour 1956 afin de permettre aux Vietnamiens de choisir leur régime politique dans le cadre d'un Vietnam réunifié...
/image%2F1112415%2F20210518%2Fob_d3c04c_mende-enlai.jpg)
Pierre Mendès-France (président du conseil) et Zhou Enlai (1er ministre chinois), le 23 juillet 1954, au moment des accords de Genève.
- La guerre d'Algérie (1954-62) : l'Algérie occupe une place à part dans l'empire colonial français : conquise dès 1830, seule colonie de peuplement, divisée en 3 départements rattachés au ministère de l'intérieur et riche en hydrocarbure, "l'Algérie, c'est la France" selon les mots de François Mitterrand, ministre de l'Intérieur de l'époque (1954). Le conflit commence le 1er novembre 1954 avec une vague d'attentats lancée par le Front de Libération Nationale (la "Toussaint rouge"). La répression est sanglante et le FLN affaibli mais le fossé se creuse irrémédiablement entre "musulmans" et européens. Les violences se poursuivent jusqu'aux accords d'Evian de mars 1962. Le 3 juillet 1962, la France reconnaît officiellement l’indépendance de l'Algérie. Le conflit coûte la vie à environ 400 000 Algériens, 50 000 harkis, 5000 civils européens et 28000 soldats français. 800 000 pieds-noirs fuient l'Algérie dans des conditions désastreuses.
- Des affrontements ont également lieu en Indonésie néerlandaise (1949) ainsi que dans les colonies portugaises (Angola et Mozambique) qui ne deviennent indépendantes qu'en 1975.
/image%2F1112415%2F20210518%2Fob_69f417_algerie-chrono.jpg)
De l'Algérie française à l'indépendance
B. La difficile affirmation du tiers-monde sur la scène internationale.
1. La naissance du tiers-monde et du mouvement des non-alignés.
Dans un contexte international marqué par la suprématie des deux superpuissances, les États récemment décolonisés cherchent à affirmer leur indépendance et à accroitre leur influence sur la scène diplomatique.
- l'expression "tiers-monde" est employée pour la première fois par Alfred Sauvy (économiste, démographe et sociologue français) en 1952, en référence au "tiers-état" de l'Ancien Régime. Elle désigne l'ensemble des pays récemment décolonisés, qui représentent la majorité de la population mondiale mais pèsent très peu dans l'économie mondiale et cherchent à s'affirmer politiquement en dehors de la rivalité est-ouest (« Car enfin ce tiers monde ignoré, exploité, méprisé comme le tiers état, veut, lui aussi, être quelque chose » A. Sauvy)
- la naissance du tiers-monde en tant que force politique a lieu lors de la conférence de Bandung (Indonésie) en 1955. Pour la première fois, des pays d'Afrique et d'Asie se réunissent pour condamner le colonialisme, l'impérialisme des puissances occidentales et affirmer leur volonté d'indépendance. L'égyptien Gamal Abdel Nasser, l'indien Jawaharlal Nehru, l'indonésien Soekarno et le chinois Zhou Enlai en sont les principaux chefs de fil.
- avec d'autres États non issus de la décolonisation mais qui refusent également de se soumettre à l'ordre bipolaire du monde (comme la Yougoslavie de Josip Tito et Cuba de Fidel Castro), les pays du tiers-monde créent le mouvement des non-alignés dont la première conférence a lieu à Belgrade en 1961. Ils retrouvent également lors de la conférence d'Alger en 1973.
- les pays du tiers-monde utilisent également l'ONU pour mieux faire entendre leurs revendications et favoriser le développement économique et social. Devenus majoritaires au sein de l'assemblée (le birman U Thant devient même en 1961 le premier secrétaire général originaire du tiers-monde), ils obtiennent en 1964 la création de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) et constituent le "groupe des 77" pour défendre leurs intérêts économiques communs.
/image%2F1112415%2F20210518%2Fob_62db40_bandung.jpg)
Nehru (Inde), Nkroumah (Ghana), Nasser (Egypte), Soekarno (Indonésie) et Tito (Yougoslavie) lors de la conférence de Bandung en 1955.
/image%2F1112415%2F20210518%2Fob_c57f29_tiers-monde.png)
L'émergence du tiers-monde
2. Les limites du non-alignement
Toutefois, l'affirmation des pays du tiers-monde en tant que force politique refusant de s'aligner sur la bipolarisation du monde montre rapidement ses limites.
- le mouvement est tout d'abord fracturé par l'apparition de nouvelles organisations fondées sur des bases culturelles ou économiques. C'est par exemple le cas avec la création de la Ligue Arabe (1960) qui vise à promouvoir le panarabisme, de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP, 1960) ou encore de l'Organisation de l'Union Africaine (OUA, 1963) qui défend le panafricanisme.
- surtout, le mouvement des non-alignés n'échappe pas réellement à l'opposition est-ouest et se trouve rapidement divisé entre défenseur d'un strict non-alignement (comme Tito en Yougoslavie), pro-occidentaux (la Turquie et l'Iran par exemple) et pro-communistes (Chine et Vietnam notamment). La guerre du Vietnam, qui suscite une vive opposition aux États-Unis, ainsi que l'émergence de la Chine communiste sur la scène internationale, rend encore plus illusoire un réel non-alignement.
- en outre, dans de nombreux pays récemment décolonisés, les espoirs de paix et de prospérité sont vite déçus. Des dictateurs s'imposent au pouvoir (notamment en Afrique subsaharienne), parfois soutenus par les puissances occidentales (qui préfèrent l'autoritarisme au communisme, comme c'est le cas au Congo avec l'assassinat de Patrice Lumumba en 1961). Des conflits explosent comme entre l'Inde et le Pakistan (1947) ou au Nigeria dans la région du Biafra (1967-70). La pauvreté demeure enfin souvent massive et les économies restent très dépendantes des exportations de matières premières vers les puissances occidentales.
- En quête d'assistance économique et militaire, de nombreux pays ont ainsi tendance à se rapprocher d'une des superpuissances, comme l'Inde et l’Égypte avec l'URSS ou la Turquie, l'Indonésie ou le Pakistan avec les États-Unis.
/image%2F1112415%2F20210518%2Fob_36f350_mobutu.png)
Le général Joseph-Désiré Mobutu, commandant de l'armée congolaise, le 03 décembre 1965 à Kinshasa. Il prend le pouvoir par un coup d'Etat soutenu par la CIA et reste au pouvoir jusqu'en 1997.
/image%2F1112415%2F20210518%2Fob_136bc6_tiers-monde-bipol.jpg)
Caricature de Plantu, 1978
/image%2F1112415%2F20210518%2Fob_1184ab_nasser-khrouchtchev.jpg)
Nikita Khrouchtchev en visite en Égypte, aux côtés du président Gamal Abdel Nasser, mai 1964.
C - Le Moyen-Orient, une région stratégique, foyer de tensions et de conflits.
1. le Moyen-Orient au cœur des enjeux de la Guerre Froide.
Comme le reste du monde, le Moyen-orient devient l'enjeu de la rivalité entre les deux superpuissances de la Guerre Froide. Il s'agit pour elles d'y créer un réseau d'alliances et d'y défendre leurs intérêts politiques, économiques et militaires.
- Le Moyen-Orient constitue une région stratégique d'importance mondiale, aussi bien en raison de ses réserves en hydrocarbure que de la présence du canal de Suez. Après le départ des britanniques et des français à la suite de la 2nde Guerre mondiale, soviétiques et américains tentent d'y imposer leur influence.
- ainsi, les États-Unis se rapprochent de l'Arabie Saoudite dès 1945 avec le Pacte de Quincy, de la Turquie (qui intègre l'OTAN en 1952), de l'Irak, de l'Iran et du Pakistan (avec le Pacte de Bagdad de 1955) ainsi que d'Israël qui devient un allié privilégié à partir des années 1960. De leur côté, les soviétiques se rapprochent de l’Égypte de Nasser et de la Syrie.
/image%2F1112415%2F20210518%2Fob_c48fca_moyen-orient-gf.png)
Le Moyen-Orient dans la Guerre Froide (fin des années 1950)
2. La crise du canal de Suez, une crise de la Guerre Froide au Moyen-Orient.
La crise de Suez (du 29 octobre au 7 novembre 1956) révèle l’importance stratégique du Proche et Moyen-Orient dans la Guerre Froide.
- le 26 juillet 1956, le président égyptien Nasser nationalise le canal de Suez contrôlé jusqu'alors par un consortium franco-britanniques. Le canal, une des principales voies de passage pour les hydrocarbures en provenance du golfe arabo-persique (et pour le commerce en général), est absolument stratégique pour l'économie égyptienne comme pour les États occidentaux dont les besoins énergétiques explosent pendant les 30 Glorieuses. Cette décision sert donc de prétexte à la France et au Royaume-Uni pour intervenir en Égypte en octobre 1956, tout en s’appuyant sur l’État d’Israël qui souhaite de son côté mener une « guerre préventive » contre son hostile voisin.
- l'intervention militaire est immédiatement condamnée par l'ONU et par les deux superpuissances qui imposent le retrait des troupes franco-britanniques. Les deux grands veulent ainsi affirmer leur hégémonie mondiale et se rapprocher du monde arabe riche en hydrocarbure. Cet épisode constitue aussi une victoire diplomatique pour Nasser qui s'impose comme le leader incontesté du nationalisme arabe.
/image%2F1112415%2F20210408%2Fob_aebe55_nasser.jpg)
Le président Nasser porté en triomphe au moment de la nationalisation du canal de Suez
/image%2F1112415%2F20210408%2Fob_f6f364_crise-suez.jpg)
La crise du canal de Suez, une crise du Moyen-orient et de la Guerre Froide.
3. Les guerres israélo-arabes (1948-73) et la naissance de la question palestinienne.
A partir de la création de l’État israélien, les guerres avec ses voisins se multiplient. Dans le contexte de guerre Froide, le Moyen-Orient devient un des principaux de principaux foyers de tensions de la planète.
- 1ère guerre israélo-arabe (mai 1948 - juillet 49) : les États arabes de la région refusent la création d’Israël et attaquent Israël le 15 mai 1948, le lendemain même de sa proclamation. Rapidement, les israéliens prennent le dessus sur la coalition arabe comprenant l’Égypte, l'Irak, la Jordanie, la Syrie et le Liban. Israël conquièrent une partie de l’État Arabe prévu par l'ONU tandis que la bande de Gaza revient à l’Égypte et la Cisjordanie à la Jordanie. Environ 800 000 palestiniens se réfugient à Gaza, en Cisjordanie et au Liban, chassés ou partis de leur plein gré. La paix est signée le 24 février 1949 (armistice de Rhodes), mais les tensions restent importantes entre Israël et ses voisins.
- la guerre des 6 jours (du 5 au 10 juin 1967) : en mai 1967, Nasser (dirigeant égyptien et leader du panarabisme) ferme le détroit de Tiran aux navires israéliens et procède à d'importants mouvements de troupes dans le Sinaï. En réaction Israël lance une "attaque préventive" contre l’Égypte, la Syrie et la Jordanie. Tsahal (l'armée israélienne) écrase les armées arabes en 6 jours. Israël occupe alors de nouveaux territoires : le plateau du Golan, la Cisjordanie et le désert du Sinaï. Le Conseil de sécurité de l’ONU vote la résolution 242 qui exige la restitution des territoires occupés par Israël et la reconnaissance de l’État d’Israël par ses voisins.
- la guerre du Kippour (du 6 au 25 octobre 1973) : le 6 octobre 1973 (Jour de la fête juive du Grand Pardon, le Yom Kippour), les Égyptiens (dirigés depuis 1970 par Anouar el-Sadate) et les Syriens (emmenés par Hafez el-Assade) lancent une offensive simultanée dans le Sinaï et le Golan afin de récupérer les territoires perdus en 1967. Les Israéliens parviennent rapidement à repousser les assaillants et arrivent même aux portes du Caire, mais les Soviétiques (qui soutiennent les États arabes), les Américains (qui soutiennent Israël) et L’ONU imposent un cessez-le-feu. La guerre se termine par un statu-quo le 25 octobre 1973.
/image%2F1112415%2F20210408%2Fob_1a83e8_guerres-israelo-arabe.png)
Du plan de partage de l'ONU (1947) à la guerre des 6 jours (1967) : les guerres israélo-arabes.
- une des conséquences de la "Nakba" (la "catastrophe", en référence à la fuite des palestiniens des territoires contrôlés par Israël après la guerre de 1948-49) et de la guerre des Six-Jours(qui place gaza et Cisjordanie sous un régime d'occupation israélien) est la radicalisation des mouvements palestiniens. En 1968, L'OLP de Yasser Arafat
amende sa charte en mettant l'accent sur la libération totale de la Palestine, le développement de la lutte armée et la destruction d'Israël. Chassé de Jordanie par le roi Hussein en septembre 1970 (qui souhaite apaiser ses relations avec Israël), l’OLP se replie au Liban d'où elle poursuit sa lutte contre Israël. L’organisation met en place des formes d’actions terroristes comme des détournements d’avion et des attentats, les plus retentissants étant ceux des Jeux Olympiques de Munich en 1972 lors desquels des membres de l'équipe olympique israélienne sont pris en otage par l'organisation "Septembre Noir" liée à l'OLP. 11 athlètes israéliens sont tués, ainsi que 5 des 8 terroristes. En représailles, Israël lance l'opération "Colère de Dieu" (traque menée par le Mossad des terroristes survivants) ainsi que des raids contre les camps de réfugiés et les villages situés à la frontière avec le Liban.
/image%2F1112415%2F20210519%2Fob_f7e857_swissair-69.jpg)
Entre le 6 au 9 septembre 1970, le Front populaire de libération de la Palestine détourna quatre avions de compagnies occidentales. Ici l'avion de Swissair détourné en Jordanie.
/image%2F1112415%2F20210519%2Fob_2e7f14_arafat.jpg)
Yasser Arafat, chef de l'OLP (1970)
Vocabulaire :
CNUCED - FLN - Groupe des 77 - guérilla - Ligue Arabe - mouvement des non-alignés - Nakba - nationalisme - OLP - OPEP - OUA - panafricanisme - panarabisme - tiers-monde - Viet Minh.
/image%2F1112415%2F20210519%2Fob_977826_schema-synthese-gf-tiers-monde.jpg)