La Chine à la conquête des mers et des océans.

Publié le 8 Février 2024

La Chine à la conquête des mers et des océans.

 

Constructions chinoises sur une des îles de l'archipel Sprately, en mer de Chine méridionale. (photo prise le 19 février 2015 par l'armée de l'air des Philippines)

 

Sujet : mers et océans, des espaces de conquête et d'affirmation pour la Chine.

 

Doc. 1 : Déclaration du gouvernement de la République populaire de Chine sur la mer territoriale chinoise, le 4 septembre 1958.

Le gouvernement de la République populaire de Chine déclare ce qui suit :

1. La largeur de la mer territoriale de la République populaire de Chine  est de 12 milles marins. Cette stipulation s’applique à tous les  territoires de la République populaire de Chine, y compris la partie continentale de la Chine et ses îles côtières, ainsi que Taiwan et ses  îles environnantes, [...] et toutes les autres îles appartenant  à la Chine qui sont séparées de la partie continentale de la Chine et  de ces îles côtières par la haute mer.
2. La mer territoriale de la Chine longeant sa partie continentale et ses îles côtières prend comme ligne de base les lignes droites reliant  les points de base sur la côte de la partie continentale et sur les îles  côtières les plus éloignées ; les eaux s’étendant à 12 milles marins à  partir de la ligne de base constituent la mer territoriale de la Chine. [...]
3. Aucun avion étranger, aucun navire militaire étranger ne peut entrer  dans la mer territoriale de le Chine ou dans l’espace aérien au-dessus  de cette mer sans l’autorisation du gouvernement de la République  populaire de Chine. [...]
4. Les régions de Taiwan et de Penghu sont toujours occupées par les  États-Unis avec des forces armées. C’est un empiétement illégal sur  l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République populaire  de Chine. Taiwan, Penghu et les autres régions concernées restent à  récupérer, et le gouvernement de la République populaire de Chine a le  droit de récupérer ces régions par tout moyen adéquat à un moment approprié. Cela relève des affaires intérieures de la Chine et ne souffre aucune ingérence étrangère

 

Doc. 2a : Arbitrage de la Cour permanente de La Haye (La République des Philippines contre la République populaire de Chine), 12 juillet 2016.

« La Chine a déclaré à plusieurs reprises qu’elle « n’accepte pas l’arbitrage introduit unilatéralement par les Philippines et n’y participe pas ». […] Le Tribunal [de la Cour permanente] estime que, dans la mesure où la Chine avait des droits historiques sur des ressources dans les eaux de la mer de Chine méridionale, ces droits ont été éteints étant donné qu’ils étaient incompatibles avec les zones économiques exclusives prévues par la Convention. Le Tribunal note également que, bien que les navigateurs et pêcheurs chinois, ainsi que ceux d’autres États, ont, historiquement, fait usage des îles de la mer de Chine méridionale, il n’existe aucune preuve que la Chine a, historiquement, exercé un contrôle exclusif sur les eaux et leurs ressources. Le Tribunal juge qu’il n’y a aucun fondement juridique pour que la Chine revendique des droits historiques sur des ressources dans les zones maritimes à l’intérieur de la « ligne à neuf traits ». »

 

Doc. 2b : Déclaration de Liu Zhenmin, vice-ministre des Affaires étrangères de la Chine, 13 juillet 2016.

« Les îles de la mer de Chine méridionale font partie du territoire chinois. Les activités du peuple chinois dans la mer de Chine méridionale remontent à plus de 2 000 ans. La Chine est la première à avoir découvert, nommé, exploré et exploité ces îles, et la première à avoir exercé de manière continue, pacifique et efficace la souveraineté et la juridiction sur cette mer. La souveraineté de la Chine et les droits et intérêts pertinents en mer de Chine méridionale ont été établis au cours de la longue histoire […]. À partir des années 1970, les Philippines ont envahi et occupé illégalement par a force certaines îles et récifs et ont soulevé des revendications territoriales illégales […]. Ces affirmations des Philippines n’ont aucune base, ni dans l’histoire ni dans le droit international, et ne peuvent en rien changer le fait que la mer de Chine est un territoire chinois […]. Tout en préservant fermement sa souveraineté territoriale et ses droits et intérêts maritimes en mer de Chine méridionale, la Chine reste résolue à résoudre les différends par la négociation et la consultation, à gérer les différends au moyen de règles et de mécanismes et à obtenir des résultats bénéfiques pour tous grâce à une coopération mutuellement bénéfique. La Chine est déterminée à transformer la mer de Chine méridionale en une mer de paix, d’amitié et de coopération. »

 

Consignes (travail préparatoire) :

=> présentez les documents :

- prêtez particulièrement attention à la nature des documents et à leur date de publication.

- dégagez l'idée principale de chaque document.

- dégagez le thème commun à ces 3 textes et l'intérêt de les confronter

=> mobilisation des connaissances :

- avec quelle(s) partie(s) (ou même sous-partie(s)) du cours ces documents peuvent-ils être mis en relation?

- établissez la liste de tous les termes et notions à utiliser pour traiter le sujet.

=> problématisation et construction du plan :

- mettez en relation l'intitulé du sujet, l'intérêt général des documents et l'intitulé du chapitre étudié ("triangulation") et dédagez une problématique.

- rédigez les premières phrases de la conclusion (réponse à la problématique).

- construisez le plan détaillé (titres précis)

 

 

Rédigé par Team Histoire-Géo

Publié dans #Term HGGSP, #Exercice

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