La crise des Sudètes et « la marche à la guerre ».

Publié le 9 Février 2024

La crise des Sudètes et « la marche à la guerre ».

 

Doc. 1 : la Tchécoslovaquie en 1919-1938 et en 1938-1940

 

Doc. 2 : Discours d’Hitler du 26 septembre 1938 au Sportspalast de Berlin

« (…) Pendant vingt ans, les Allemands de Tchécoslovaquie et le peuple allemand du Reich ont dû subir les persécutions des Tchèques. Ils ont été forcés de contempler cela en spectateurs, non pas que le peuple allemand ait jamais accepté cette situation, mais ils étaient sans armes, il ne pouvait les aider contre ceux qui les martyrisaient. Et le monde des démocraties s’indigne ! Nous avons appris, en ces années, à mépriser les démocrates mondiaux. Dans toute époque, nous n’avons rencontré qu’un seul État comme grande puissance européenne, et, à la tête de cet État, un seul homme qui ait de la compréhension pour la détresse de notre peuple : c’est mon grand ami Benito Mussolini ! M. Bénès est à Prague, persuadé qu’il ne peut rien lui arriver parce qu’il a derrière lui la France et l’Angleterre. Mes compatriotes, je crois que le moment est venue de parler clair et net. On ne peut refuser le titre de pacifique à quelqu’un qui a enduré pendant vingt ans une pareille honte. M. Bénès a un peuple de sept millions de d’individus derrière lui, et ici il y a un peuple de soixante-quinze millions d’hommes (…) J’ai assuré qu’une fois ce problème résolu il n’y aura plus de problèmes territoriaux en Europe (…)

Nous ne voulons pas de Tchèques, mais je déclare au peuple allemand : en ce qui concerne la question sudète, ma patience est à bout. M. Bénès a maintenant en main la paix ou la guerre. Ou bien il acceptera cette offre et donnera enfin la liberté aux Allemands, ou bien nous irons conquérir cette liberté ! Que le monde le sache bien (…). »

 

Doc. 3 : Chamberlain, Daladier, Hitler, Mussolini et Ciano à Munich le 29 septembre 1938.

 

Doc. 4a : la une du Petit Parisien, 1er octobre 1938.

 

Doc. 4b :Winston Churchill, discours du 21 novembre 1938.

« Le partage de la Tchécoslovaquie, sous la pression de l’Angleterre et de la France, équivaut à une capitulation totale des démocraties occidentales devant la menace des nazis (…) Un tel écroulement n’apportera ni la paix ni la sécurité (…) Au contraire, il place ces deux nations dans une situation encore plus faible et plus dangereuse. Le simple fait que la Tchécoslovaquie soit neutralisée entraîne la libération de 25 divisions allemandes qui pèseront sur le front occidental (…). Croire qu’on peut obtenir la sécurité en jetant un petit État en pâture aux loups est une illusion fatale. »

 

« Le gouvernement avait le choix entre la guerre et le déshonneur ; il a choisi le déshonneur et il aura la guerre. »

 

Rédigé par Team Histoire-Géo

Publié dans #Term Histoire, #étude de cas

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